I remember diz
La musique latino-américaine est en constante évolution et se veut représenter une société américaine multiculturelle. Le saxophoniste et clarinettiste cubain Paquito D’RIVERA en est un de ses ambassadeurs.
Il étudie le saxophone dès 5 ans avec son père, qui est à cette époque concessionnaire de la marque de saxophone Selmer. C’est d’ailleurs pourquoi, de nombreux musiciens vont défiler chez lui et lui donner le goût du jazz. Musicien fougueux et lyrique, il va associer musique latine, be-bop et classique.
Et c’est en 1977 que se produit la rencontre de Paquito avec « Dizzy » Gillespie en visite à La Havane. Les conséquences de cette visite sont immenses et multiples pour le Jazz cubain et il est probable qu’elle va servir de déclencheur à son départ de Cuba trois ans plus tard. C’est du Jazz que veut jouer Paquito et le Jazz se joue à New York. C’est là qu’il va diriger ses pas. Il va fréquenter l’homme qu’il a rencontré à La Havane, responsable en partie de son destin, « Dizzy » Gillespie, va jouer et enregistrer avec son orchestre, l’ « UNITED NATION ORCHESTRA » et à la disparition de « Diz » il prendra la direction de l’ensemble. C’est en son hommage qu’il va composer le morceau : I remember Diz.
Solistes : Jean-Claude DORNE (saxophone soprano) ; Laure VROMAN (flûte traversière)
It Could Happen to You
A la toute fin de l’année 1943 « It could happen to you » va entrer dans la postérité comme l’un des plus célèbres standard de jazz popularisé par ses deux premiers interprètes, la chanteuse Jo Stafford et un Bing Crosby alors au sommet de sa gloire.
Ce morceau va rester dans nos mémoires grâce à un évènement qui va se dérouler un soir de 1944 et pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait du 6 juin. La radio américaine diffusait un show animé par le célèbre orchestre du trompettiste Harry James qui interprétait ce soir-là « It could happen to you ». Et au cours de ce programme du 6 juin 44, n’était annoncé rien moins que le débarquement allié. Ce n’était pas au cours de cette chanson mais il s’agissait du même programme diffusé.
Solistes : Jean-Claude DORNE (saxophone soprano) ; Pierre-Albert THOMAS (piano)
Cantaloupe Island
Herbie Hancock a un parcours musical très éclectique qui a connu moult itinéraires que le musicien a exploré avec talent et un grand sens de l’ouverture musicale. Toute sa vie durant, il revisitera ce morceau, Cantaloup Island. Son album « Empyrean Isles » dont il fait partie, est basé sur le mythe de l’empyrée. Son concept ? Repousser les limites du groupe et prendre des risques sans se contenter de suivre les autres musiciens.
Solistes : Jean-Claude DORNE (saxophone ténor) et Florent MARECHAL (saxophone alto)
Original rays
Le monde du jazz, traditionnellement ancré dans ses racines acoustiques, s’est vu bouleversé par l’arrivée de la musique électronique. Ce mariage entre deux mondes apparemment opposés a démontré que la créativité n’a vraiment pas de limites et que chaque évolution apporte une nouvelle dimension, suscitant l’intérêt et l’appréciation d’un public toujours plus large.
Ce mouvement prend racine dès les années 60 et a inspiré de nombreux artistes, et notamment le saxophoniste ténor hors pair, Michael Brecker qui fut longtemps méconnu du grand public. Joueur explosif et fougueux, Il a exploré l’instrumentation électronique sous la forme de l’instrument à vent (EWI), qui est joué comme un saxophone soprano.
« Original Rays », morceau composé avec son meilleur ami Don Grolnick est tiré de son premier album en solo dans lequel il exploite avec virtuosité cet instrument hors du commun.
Solistes : Jean-François MERCIER (clarinette) ; Jean-Claude DORNE (saxophone ténor)
Soul Bossa Nova
Quincy Jones, le compositeur de ce morceau, a déclaré qu’il ne lui avait fallu que vingt minutes pour le composer. C’était en 1962. Quelques années plus tard, Nino Ferrer en a utilisé le thème pour le refrain de sa chanson Les Cornichons. On retrouve également ce morceau à la télévision canadienne dans un jeu télévisé très populaire à l’époque qui a marqué toute une génération dont l’acteur de la série de films Austin Power qui, en hommage à son enfance l’a utilisé comme thème pour la série. Thème très récurant d’ailleurs, puisqu’on le retrouve à la coupe du monde de la Fifa en 1998, dans les jeux vidéo comme Rayman et même dans la publicité dans « Qui peut concurrencer la Maaf ? »
Solistes : François CASAUX (trompette) ; Tommy DESCAMPS (trombone) ; Laure VROMAN (flûte traversière) ; Jean-François MERCIER (clarinette) ; Nicolas CASAUX (batterie) ; Octave TALPAERT (percussions)
Musiciens
Direction musicale : Christophe HACHE
Flûte traversière : Laure VROMAN
Clarinette : Dominique BOSSAERT ; Guillaume GEREZ ; Jean-François MERCIER ; Yves MICHEL
Saxophone : Marie-Christine COUPE ; Bernard DEPUYDT ; Nicolas DEWIERE ; Jean-Claude DORNE ; Emmanuelle HUBERT ; Florent MARECHAL ; Camille MOMBOISE ; Pierre MORY
Trompette : François CASAUX ; Ennio CIRAUDO ; Emmie THOMAS-GOURANTON
Cor : Patrick PLANCQ
Trombone : Tom DEBRUYNE ; Tommy DESCAMPS ; Dominique LAMMELIN
Basse : Bruno BOSSAERT
Piano : Pierre-Albert THOMAS
Batterie et percussions : Nicolas CASAUX ; Octave TALPAERT
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